Historique
C'est en novembre 1973 qu'un texte crée au sein de l'escadron 2/2 de la gendarmerie mobile, basé à Maisons-Alfort, une équipe spéciale appelée Equipe Commando Régionale d'Intervention, ou ECRI. Sous les ordres du lieutenant Christian Prouteau, cette équipe sera opérationnelle à partir du 1er Mars 1974.
Moins de deux semaines après, les 10 et 11 mars, l'ECRI intervient pour la première fois à Ecquevilly, dans les Yvelines, pour neutraliser un forcené armé. Un mois plus tard, le commandement de la gendarmerie décide la mise sur pied de deux unités d'intervention de la Gendarmerie Nationale (ou GIGN) à Maisons-Alfort, et le GIGN IV à Mont-de-Marsan. Ces deux unités seront regroupées en 1976 pour former le GIGN.
Le GIGN est un des unités anti-terroristes les plus performante du monde. Entre 1974 et 1985 ils ont participé à plus de 650 missions qui ont permis de libérer plus de 500 otages et éliminé une douzaines de terroristes. Plus de 1000 terroristes ont été arrêtés. Du même temps ils ont souffert de la mort de 7 de leurs hommes pendant les entraînement et 1 en missions. Des douzaines de blessés (neuf ont été enroulés dans l'assaut récent du vol 8969 d'Air France) sont aussi à déplorer au GIGN. Le GIGN a été formé en 1974 et ne devait pas compter plus de 100 hommes. Depuis lors ils n'ont jamais été plus que 90 membres. Le GIGN a toujours été inventif et pertinent dans l'exécution de leur missions.
Le GIGN a également bien voyagé. En plus de Djibouti, ils ont servis en Nouvelle-Calédonie, au Liban, au Soudan, et la Nation d'île des Comores.
Puisque le GIGN fonctionne partout dans le monde, les membres doivent pouvoir fonctionner dans une myriade d'environnements. Ils s'exercent dans les environnements les plus variés comme alpestres en hiver, en plus de l'environement urbain. Ils sont compétents dans des mises en place de parachute aussi bien que des exécutions de plongée.
Les opérateurs du GIGN viennent exclusivement des rangs de la gendarmerie. Afin d'être eligible, un volontaire a besoin d'effectuer au moins cinq ans au minimum d'expérience avec un enregistrement exemplaire au sein de la gendarmerie. On attend des opérateurs de GIGN, qu'ils connaissent non seulement les armes, qu'ils se déploient avec, mais également toutes les armes possibles de leurs adversaires.
A cette époque, le groupe se compose de quinze gendarme, un adjudant et un officier. C'est une "bande d'amis", d'une compétence rare, sous les ordres d'un chef charismatique, où le courage ne prend pas toujours en compte les règles de sécurité. Mais les opérations réussissent et l'unité devient au fil des années parmi l'une des plus compétentes dans le monde.
C'est après l'intervention de Djibouti le 3 février 1976 que le GIGN se fait connaître du monde entier.
Drôme:
un membre du GIGN abattu par un forcené
On s'y attend toujours et cela blesse à chaque fois, même si sauver des vies au mépris de la sienne est la devise du GIGN.
Le prix à payer, même s'il est accepté de tous ses membres, reste élevé.
Nous avons le regret et la profonde tristesse de vous annoncer la mort en action de Jean-Louis PRIANON, jeune sous-officier âgé de trente ans, père de deux enfants au moment des faits, entré au GIGN il y a deux ans, alors qu'il participait à un assaut destiné à déloger de chez lui un forcené, Gérard Renevier, quarante-cinq ans, souffrant depuis plusieurs années de troubles psychiatriques.
Pour la première fois de son histoire, le Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN), vient de perdre un de ses membres, le 23 juin 1997 à Valaurie dans la Drôme lors d'une opération, après 23 ans d'activité et 150 opérations aux quatre coins du monde, et bien que l'entraînement lui ait déjà ôté sept vies.
Après avoir déambulé, samedi après-midi, dans les rues du village en possession d'une arme, il s'était retranché chez lui. Le GIGN, dépêché de Versailles, a finalement donné l'assaut vers 3 h 30 après avoir fait sauter à l'explosif la porte de la maison du quadragénaire. L'homme aurait alors ouvert le feu à trois reprises sur les gendarmes. Bien que protégé, comme ses collègues, d'un gilet pare-balles, l'un d'eux a été touché sous l'aisselle, la balle se logeant en plein coeur.
Il était entré en tête dans la pièce où s'était retranché le forcené, qui l'a mortellement blessé au troisième coup de feu. Son sacrifice n'aura pas été inutile: il aura libéré le passage pour ses camarades, qui ont désarmé, puis arrêté le meurtrier. Le forcené a été maîtrisé et emmené dans un hôpital psychiatrique.
Le GIGN et sa famille se sont retrouvés pour un dernier hommage, le mardi 24 juin 1997 dans le stand de tir du groupe, transformé pour l'occasion en chapelle ardente, ainsi que le veut la tradition. Une cérémonie religieuse s'y est déroulée, pour le repos de Jean-Louis, dont le corps reposait devant l'autel, sur fond de parachutes tricolores et au milieu d'un parterre de fleurs. Ses camarades du GIGN, en grande tenue, lui ont été rendu les honneurs militaires.
A titre posthume, le jeune sous-officier a reçu la Médaille Militaire de la part du Président de la République, ainsi que la médaille de la Gendarmerie avec citation, remise par le Directeur de la Gendarmerie Nationale, Monsieur Prévost.
Jean-Louis PRIANON laisse deux enfants, et sa femme qui a accouché d'un troisième en décembre 1997.
Thomas KISSZALAI
Dienstag 26. Februar 2002, 08:30 Uhr
Kommando Spezialkräfte: Die härtesten Kämpfer der Bundeswehr
Bild vergrößern
Berlin (dpa) - Die Soldaten des «Kommandos Spezialkräfte» (KSK) gelten als Deutschlands härteste Kämpfer. Eingesetzt wurde die 1996 aufgestellte Elitetruppe bereits mehrfach bei der Festnahme mutmaßlicher Kriegsverbrecher in Bosnien und im Kosovo sowie in Mazedonien. Sie soll nach dem endgültigen Aufbau rund 1000 Soldaten umfassen. Davon dürfte gegenwärtig die Hälfte einsatzbereit sein.
Die Spezial-Truppe ist auf militärische Sonderaufträge im Ausland wie auch auf die Bekämpfung von Terroristen spezialisiert. Die Soldaten sind besonders zur Rettung hinter den feindlichen Linien abgeschossener deutscher Piloten und zur Befreiung deutscher Staatsangehöriger aus Kriegs- und Bürgerkriegsgebieten ausgebildet. Stationiert ist sie in Calw im Schwarzwald (Baden-Württemberg).
Beim Aufbau des KSK wurden die Erfahrungen der GSG 9 des Bundesgrenzschutzes (BGS), des britischen Special Air Service und der amerikanischen Special Forces berücksichtigt. Gebildet wurde die Spezialeinheit, nachdem im April 1994 belgische Fallschirmjäger elf Mitarbeiter der Deutschen Welle aus der vom Bürgerkrieg umtobten ruandischen Stadt Kigali retten mussten. Die Bundeswehr hatte seinerzeit keine entsprechend ausgebildete Einheit.
Die in extrem hartem Training ausgebildeten KSK-Einheiten - Berufs- und Zeitsoldaten - haben die modernste Ausrüstung, unter anderem Splitterschutzwesten und Nachtsichtgeräte, eine Weste mit speziellen Haltevorrichtungen und ein Mikrofon, das mit der Bewegung der Lippen eingeschaltet werden kann.
Zur Spezialausbildung der KSK-Soldaten gehören Nahkampf, Fallschirmspringen, Abseilen aus Hubschraubern und Sprengen sowie Überleben unter Extrem-Bedingungen in Gebirge, Dschungel oder Wüste. Was genau das Spezialkommando an technischer Ausrüstung besitzt und was es kann, wird geheim gehalten.